Bergamote & Macaron

Le bulletin de liaison Bergamote et Macaron
est adressé semestriellement à tous les adhérents
du Cercle Généalogique de Nancy

Extrait du n° 37 – avril 2015 –  de Bergamote et Macaron

Actes insolites
Prénom singulier et étonnant: « Envahi »
de Sylvie JOASEM

Jules Marie Nicolas CHARBONNIER est un honorable habitant de Nancy : il est chef de division à la préfecture de Nancy, chargé de l’administration départementale et des travaux publics.
Le 17 août 1870, il se présente au bureau de l’état civil de la mairie de Nancy pour déclarer la naissance de son fils, né le 14 août 1870.
Il est accompagné de Nicolas Sidoine VOIRIN, son collègue sous-chef de division à la préfecture.
Sans aucune objection ! l’agent de l’état civil enregistre les 3 prénoms de l’enfant :
Envahi, Charles, Auguste… 

————————————————————————

ILL RIGOBOLCHE CANCAN

Extrait du n° 36 – octobre 2014 –  de Bergamote et Macaron

Marguerite BADEL Dite « La Rigolboche » de Sylvie JOASEM
« Une célébrité du 2ème Empire » 

Marguerite BADEL est née en 1843 à Nancy dans le quartier St Epvre, 7 rue du Cheval Blanc…
Marguerite était une petite blonde à la figure pleine, au teint coloré, à la bouche souriante et à l’œil joyeusement bridé…
…Elle débute à Paris dans les années 1855 comme danseuse de Cancan dans différents bals publics de Montmartre (bal Bullier, Casino-Cadet, Elysée-Montmartre…) sous le 1er surnom de Marguerite « la Huguenote » car assidue aux bals masqués… Elle se produit au Bal Mabille, avenue Montaigne, avec CélestILL RIGOBOLCHE 1860e « MOGADOR » ((ancien nom de la ville d’Essaouira au Maroc) qui deviendra plus tard Comtesse de Chabrillan…En 1860, à seulement 17ans, et au sommet de sa gloire..,

Elle publie une autobiographie « Mémoires de Rigolboche ». ILL RIGOBOLCHE MEMOIRES
Elle y raconte ses succès de femme galante, en divulguant au passage ses recettes de séduction et quelques extraits de sa correspondance intime. Sa parution est presque un événement : ce livre sera réimprimé 5 ou 6 fois : 60 000 exemplaires se seraient vendus !
Les Frères GONCOURT, ne sont pas tendres avec elle, ils écrivent le 15 mai 1860…. L’éditeur du « Charivari » (journal illustré satirique français, qui parut de 1832 à 1937) publie la même année… Son portrait s’étale dans toutes les vitrines des marchands de tableaux et des libraires. On vend même des cravates, bottes, gants « Rigolboche »…
On apprendra beaucoup plus tard, vers 1905, que ces mémoires ont été écrites par…..

————————————————————————

ENT GUST DORE CHAP LOUP

Extrait du n° 31 – juin 2012 –  de Bergamote et Macaron 

Le retour des loups en Lorraine – Jocelyne NUNGE

Il est désormais fréquent de lire dans la presse locale des articles relatant des attaques de loups…

…..Qui n’a pas tremblé, petit, en écoutant les histoires de « grands méchant loup », Le petit chaperon rouge, La chèvre de Monsieur Seguin, Les fables de la Fontaine…La littérature enfantine aime parler du loup !  On l’imagine dévorant tout ce qui bouge dans nos campagnes….
Pourtant, cet animal qu’on croyait disparu en France, réapparaît en 1991 dans le parc du Mercantour et depuis 1993, le loup à l’état sauvage est classé « espèce protégée ». 
Le Loup était autrefois très commun dans toute la Lorraine. Témoins ces actes de décès retrouvés ici et là :
  • En 1742 àENT LOUP Pont-Saint-Vincent (54) une femme est dévorée et défigurée par un loup le jour de Pâques.
  • En 1690 à Mesnil-sous-les-Côtes (55) un enfant est dévoré par un loup et on ne retrouve que ses mains et ses entrailles…..
  • En 1742, à Grandvilliers (88) un jeune homme de 18 ans est dévoré en partie
Au 19ème siècle, il ne se passe pas de semaine sans que les journaux, ne relatent une attaque ou une battue concernant ces carnassiers…
…Nous dirons que le loup a toujours fait partie de notre quotidien et nous trouvons encore les vestiges dans la toponymie – Lupcourt, Loupmont, Louvigny, La Louvière, Luvigny, Le Louvre..- et les nombreuses expressions qui s’y rapporte……
————————————————————————
 ENT LOUIS XVII
Extrait du n° 31 – juin 2012 –  de Bergamote et Macaron 
La participation lorraine à l’autopsie du roi Louis XVII en 1795  –  Georges TZITRON
Une petite énigme lorraine dans une grande énigme de l’histoire de France…
Le 16 novembre 1940, peu après l’occupation de la France, les habitants du petit village de Nouilly, à quelques kms de Metz, sont réveillés dès 6h30 à coups de crosse dans la porte.Des cars attendent à l’entrée du village. Les habitants, qui avaient exprimé l’intention de rester français, doivent partir dans les trois heures avec 20 kg de bagages et 200 francs maximum.Le maire de Nouilly, le docteur Paul Parant ancien médecin-chef de l’hôpital militaire de Metz, n’a ni le temps ni les moyens de transport, pour se rendre dans cette ville, afin de récupérer le contenu de son coffre à la banque. Dans ce coffre se trouve une tabatière que la tradition orale de la famille attribue à un don reçu par son ancêtre, également médecin. Cette tabatière aurait un lien avec l’autopsie du petit garçon, présumé être le fils du roi Louis XVI !    ENT LOUIS XVII 3Il y avait là un double sujet d’enquête :Historique : l’origine de la tabatièreGénéalogique : son cheminement d’héritier en héritier, jusqu’au docteur Parant…

 

———————————————————————————————————————————–

Envoi de vos articles à  Sylviejoasem@free.fr
textes format Word sans mise en page – illustrations fichier JPEG

La responsabilité des informations diffusées reste à la charge exclusive
de leurs auteurs – N’oubliez pas vos sources ! Merci à tous ceux qui contribuent déjà 
!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*